L’application d’un courant électrique sur le corps n’est pas nouvelle. Au cours des 125 dernières années, des appareils plus sophistiqués et plus sûrs ont été mis au point.
Vous trouverez ci-dessous une chronologie du début de l’application des courants électriques au corps jusqu’aux traitements actuels.
Le scientifique français d’Arsonval mène les premières recherches sur les effets physiologiques d’un courant alternatif sur le corps. Ces recherches révèlent que les courants d’une fréquence supérieure à 5000 Hz ne provoque aucun choc électrique, mais plutôt des effets bénéfiques.
Nikola Tesla remarque que l’application de courants à haute fréquence génère de la chaleur dans le corps. Oudin y contribue également à cette époque.
Von Zaynek détermine le taux de production de chaleur dans les tissus en fonction de la fréquence et de la densité de courant et propose d’utiliser des courants à haute fréquence pour la thérapie de chaleur profonde.
Le domaine de l’électrothérapie au sein de la médecine apparaît avec des traitements expérimentaux menés pour de nombreuses pathologies différentes, y compris le cancer.
Le médecin allemand Karl Franz Nagelschmidt invente le terme diathermie à partir des mots grecs therma (chaleur) et dia (à travers). Les premières grandes expériences sont lancées.
Nagelschmidt rédige le premier manuel sur la diathermie, une révolution dans le domaine.
William Beaumont publie une première édition d’un manuel sur les progrès de la « diathermie, la thérapie à ondes courtes par l’inductothermie, l’épithermie et la thérapie à ondes longues »
William Beaumont publie une deuxième édition du manuel, en déclarant que ce dernier est complètement réécrit avec les progrès de la science et du comportement de l’énergie à haute fréquence.
Jose Calbet Benach commence à fabriquer des bistouris électriques.
Jose Calbet Benach d’INDIBA développe son premier équipement, dans lequel l’électrode capacitive est appliquée directement sur la peau pour induire une « hyperthermie ».
INDIBA obtient la médaille d’or au 14ème Salon International des inventions et des nouvelles technologies de Bruxelles.
INDIBA obtient la médaille d’or au 1er Salon international de l’innovation « INVENTALIA » à Madrid.
Jose Calbet Benach publie la première édition du manuel : Tratado de la Transferencia Eléctrica Capacitiva (T.E.C.) d’INDIBA.
Une électrode résistive est intégrée à l’équipement, ce qui lui vaut le nom de Transfert d’énergie Electrique CApacitive et Résistive (TECAR).
Des entreprises telles que HumanTecar, Capenergy, Globus, Lavatron, Quilmed essaient de copier la technologie d’INDIBA en utilisant d’autres radiofréquences et composants internes.
Medimouv devient le distributeur d’INDIBA en France.
Medimouv crée Winback, fabriqué en Corée.
INDIBA lance la première interface à écran tactile, dotée d’un logiciel de surveillance constante et d’une stabilité supérieure en radiofréquence.
INDIBA obtient l’indication des traitements intracavitaires avec l’électrode capacitive et résistive pour le plancher pelvien.
INDIBA dépose le brevet du système de modulation continue. La recherche biologique démontre que les effets du transfert électrique capacitif résistif (TECAR) sur la prolifération et la différenciation des cellules souches (éléments clés pour expliquer les effets de régénération de la technologie) dépendent de la fréquence et de la modulation du signal. Les deux éléments clés de biologie moléculaire ont été découverts et publiés par l’équipe bioélectromagnétique de l’hôpital Ramon y Cajal de Madrid, en Espagne, avec le soutien de l’INDIBA.
Premiers outils IASTM (traitement myofascial) combiné à de la tecarthérapie. INDIBA, en collaboration avec ERGON®, a développé des électrodes FASCIA et créé une nouvelle méthodologie basée sur la théorie des merdidiens myofasciaux, comme Thomas Myers et Ida Rolf l’ont décrite pour la première fois. Cette nouvelle méthodologie est basée sur l’application d’électrodes FASCIA sur des points spécifiques, où il y a des restrictons tissulaires et des adhérences fasciales le long des méridiens fasciaux. Tout ceci pour améliorer la fonctionnalité grâce à l’effet mécanique et à la vascularisation fournie par le courant.
Les traitements de diathermie par radiofréquence non ablatifs ont été nommés différemment au fil du temps. Tout comme dans d’autres secteurs, un nom de marque peut devenir synonyme pour décrire une technologie.
Comme décrit dans la chronologie, l’acronyme TECAR provient d’INDIBA, suite à l’ajout d’une électrode résistive à l’équipement.
Avant l’utilisation de tecarthérapie (TECAR), les premiers équipements avaient des noms différents, tels que :
Ensuite, les principaux noms utilisés pertinents ont été développés à partir de concepts tels que :
La première abréviation utilisée fut TEC (Transfert Electrique Capacitif), apparue dans la première édition du livre de Calbet « Tratado de la Transferencia Eléctrica Capacitiva (T.E.C.) de INDIBA », Barcelone 1990. Ce nom a vu le jour grâce à la première marque à avoir lancé une radiofréquence monopolaire non ablative, INDIBA S.A. Il est ensuite devenu un nom générique pour les traitements par radiofréquence dans des pays tels que l’Italie. Grâce au développement de l’électrode résistive, TEC a évolué vers TECAR (Transfert Electrique Capacitif Résistif). Mais il ne s’agit pas du seul nom utilisé dans la littérature et par les marques, voir la liste ci-dessous ;
Bien que TECAR soit devenu un nom générique, une autre appellation s’imposait pour désigner les effets combinés de l’hyperthermie et de la subthermie (dont l’efficacité n’a été prouvée que pour un courant de 448 kHz), à savoir le système Proionic®.
Le système Proionic® définit la stratégie thérapeutique capable de provoquer un ensemble de réponses biologiques induites par des courants radiofréquence, appliqués à des intensités thermiques et subthermiques en fonction de la fréquence. Au niveau cellulaire, l’application subthermique de courants de 448 kHz favorise la fonctionnalité et la normalisation des cellules, la biostimulation et d’autres phénomènes compatibles avec les interactions ioniques. Au niveau des tissus, elle contribue à rétablir l’homéostasie des tissus altérés. Ce concept a été développé par INDIBA afin de caractériser l’ensemble des réponses biologiques résultant de l’application de sa technologie.
Première édition (1990) où pour la première fois TEC a été utilisé pour désigner une radiofréquence monopolaire non ablative.